Guatemala partie 2 (lac Atitlán, Semuc Champey, Rio Dulce)
- Globe Tortue
- 24 mars 2022
- 13 min de lecture
16 mars

Objectif du jour : se rendre de Antigua (à droite sur la carte) jusqu'au lac Atitlán, tout en chicken bus !
L'épopée pour aller d'Antigua à San Pedro de La Laguna commence après un bon petit déjeuner à l'auberge de jeunesse.

Je revois Hannes, il me dédicace mon sac et moi sa chaussure, comme promis hier. C'est moi qui suis en retard, à mon propre étonnement, alors je suis sommée de lui envoyer une carte postale comme gage 😂
C'est le premier à part mes amis proches et ma famille à me dédicacer le sac ! Je prends la résolution d'acheter un marqueur pour demander à d'autres de laisser un petit mot.
Avec les amis rencontrés la veille, nous partons à 11h avec un premier chicken bus. Je suis avec Hans, une allemande qui voyage seule, Nicky et Madeline, deux allemandes qui voyagent ensemble, et Linden, un canadien qui voyage seul. On fait un premier arrêt à Chimaltenango. On n'a même pas le temps de sortir du bus que des gens montent dedans pour prendre nos bagages et les installer dans d'autres bus, tout se passe très vite et je me retrouve dans un bus différent des autres. Tant pis ! Je me laisse guider par le chauffeur qu'il me dit qu'il faut descendre à Los Encuentros. Et à cette étape, je me retrouve dans le même bus que les autres ! On somnole tous à moitié tandis que le bus descend jusqu'à Solola. De là, on prend un dernier bus jusqu'à Panajachel. Nicky et Madeline descendent là, Hans, Linden et moi continuons le trajet en '' loncha'', des barques de passager avec un puissant moteur et un inconfort total. La loncha s'arrête à Santa Cruz, Tzununa, San Marcos, San Juan... Et enfin à San Pedro. Alléluia !
Je rejoins l'hôtel que Patrick m'a conseillé, une chambre avec salle de bains privée pour 60Q, on peut difficilement faire mieux.
Je m'effondre de fatigue sur le lit, pendant presque une heure, avant de rejoindre Hans et Linden au Sababa, un restau un peu hors budget pour moi mais sympa et branché. Deux autres filles sont là aussi avec nous et le repas est agréable. Ensuite, les filles rentrent et Linden et moi allons au bar Le Mullet. On se retrouve à faire un bière-pong avec deux américaines très fortes au bière-pong, encore une soirée bien cool qui se finit à regarder les étoiles au bord du lac paisible.
17 mars
Petite ballade prévue aujourd'hui sur le chemin qui relie Santa Cruz à San Marcos.
Rien que d'aller au quai pour attendre la loncha, c'est mignon.
En attendant surle quai de la loncha, un patron de restaurant me montre une fameuse montagne : la Nariz 👃 (nez en espagnol). Je comprends vite pourquoi.
C'est Laurine de l'Acatenango qui m'a proposé cet itinéraire et j'ai proposé à Linden de m'accompagner. Comme Laurine est à San Juan et Linden et moi à San Pedro, on décide de se retrouver à Santa Cruz. Linden et moi n'avons pas de problème à faire la traversée en bateau.
Mais Laurine se retrouve coincée 45 minutes à bord, le temps que la loncha se remplisse avant de partir ! Les joies de la loncha sur le lac Atitlan, on sait quand on part mais pas quand on arrive !
Lors de mon attente, je vois un petit colibri butiner une fleur, trop vif pour que j'ai le temps de dégainer l'appareil photo ou d'être vraiment sûre que c'en soit un.
Enfin, on commence la ballade sous un grand ciel bleu très agréable. La "ballade" se révèle vite être une randonnée, ce à quoi je n'étais pas préparée psychologiquement 😂 et j'ai encore quelques courbatures de l'Acatenango. Mais il n'y a pas une grosse difficulté donc ça va. On profite de superbes points de vue sur le lac.
En arrivant au village de Tzununa pour manger, on se rend compte
1. qu'il n'y a pas vraiment de restaurant dans le village
2. qu'on a un peu la flemme de continuer la randonnée.
On prend donc une loncha qui nous dépose à San Marcos. Ce village est aussi touristique que San Pedro, mais on réussit à trouver un petit resto d'initiatives locales pas très cher. Je goûte pour la première fois une '' pupusa'', tortilla fourrée aux frijoles et fromage, pas mauvais mais je me serais passée de la sauce coriandre sur le dessus.

En plat je prend une spécialité maya, un nom comme Nadulik mais j'avoue que je ne me souviens plus trop. En tout cas, c'était très bon !

À San Marcos, il y a un endroit sympa pour nager dans le lac et plonger de 12 mètres de haut. Mais le ciel s'est couvert et il ne fait plus si chaud que ça, alors on se sépare, Linden va nager et Laurine et moi allons à San Juan.
Le village de San Juan est trop mignon, depuis l'embarcadère coloré...
au stade décoré de Street art..
Dans une petite boutique, j'apprends quel est mon Nahual. C'est une sorte de signe astrologique maya. La vendeuse cherche ma date de naissance dans un gros livre et me donne le verdict : mon Nahual est Iq', le souffle de vie.
Si vous voulez savoir le vôtre parmi les 20 différents Nahual, vous pouvez tester sur ce site !
Laurine m'emmène ensuite dans une fabrique de chocolat.
On assiste à une démonstration de fabrication du chocolat artisanal : d'abord, les fèves sont récoltées sur la côte Pacifique du Guatemala. Après l'ouverture de la cabosse et le séchage des graines, elles sont grillées à la poêle, puis moulues à la main entre un rouleau de pierre jusqu'à former une pâte de cacao. À cette pâte s'ajoute une pâte de sucre de canne, et le tour est joué !
Ensuite je visite un atelier de tissage, avec également une démonstration gratuite.
Je n'ai pas résisté et me suis acheté un pantalon un peu cher dans la boutique après... Au moins mon argent va à une association de femmes et à un travail artisanal.
Je rentre à San Pedro, où je retrouve Tommaso que j'avais croisé à Oaxaca, avec un allemand Niels. On passe cette soirée de Saint Patrick au bar avec bière et whisky !
18 mars
Après une grasse matinée (fait notable car finalement assez rare), je me balade dans San Pedro en attendant l'heure du déjeuner. Je m'installe au soleil devant le lac, la vue est paisible. C'est là que je rencontre Stan, un franco-américain qui est en vacances. On discute allongés sur des transats devant le lac (qu'il est en train de dessiner), prenant un bain de soleil... Super début de journée !
Ensuite je rejoins Astrid et Pierre à San Juan pour le déjeuner. Ce sont deux bateaux stoppeurs que j'ai rencontré en Guadeloupe ! C'est très sympa de les revoir, et on discute tout l'après midi. Je voulais au moins monter jusqu'au mirador de l'Indian nose, mais il se fait tard. Je me décide finalement à rejoindre Panajachel pour partir de là en bus le lendemain matin.
19 mars
Le shuttle passe me prendre à 7h45. Je suis prête psychologiquement pour une (très) longue route. Je dis adieu au lac Atitlan, un peu déçue de n'être pas montée en haut de l'Indian nose, surtout vu le beau temps ce matin, le lever de soleil devait être magnifique.
La route est sinueuse, passe entre les montagnes, gravit avec peine les pentes ardues pour nous offrir un panorama sec et grandiose. On passe devant de petits villages, les femmes portent des gros sacs sur leurs têtes, les enfants courent, les hommes transportent des sacs de ciment sur les épaules, les chiens sauvages se poursuivent en aboyant. Les toits sont souvent de tôle, le linge flotte au vent et au soleil, les effluves de poulet rôti et de tortilla s'échappent des échoppes et des vendeurs ambulants. Les tuk tuk rouges sillonnent les rues, effrayant quelques poules sur le chemin, devant les champs où les hommes s'affairent sous le soleil cuisant, chapeau aux larges bords sur la tête.

Tristement, les sacs plastiques volent eux aussi sur la route, au-dessus des sachets de chips et des bouteilles qui en jonchent les bords.
On voit que le paysage s'est verdit à fur et à mesure du trajet.
J'arrive à Lanquin où on nous fait descendre du bus. La raison ? Il n'y a plus de vraie route après, il faut prendre un pick up. Il fait nuit maintenant et on commence à entendre les bruits de la jungle.
Je me retrouve donc debout à l'arrière du pick-up, avec Sophie, une française, Willie, un américain, et Alexander, un allemand. Le trajet est vraiment folklorique, la route est super accidenté et je dois me tenir de toutes mes forces à l'espèce de "cage" à l'arrière du pick up pour ne pas valser dans la jungle.
On arrive enfin, je plante ma tente en remerciant le ciel qu'elle soit aussi facile à monter, puis je descend au bord de la rivière avec Alex et Willie pour discuter - en l'occurrence, on a refait le monde jusqu'à 23h30.
20 mars
Je me réveille tôt après avoir bien dormi, je fais mon sac, replie ma tente et pars découvrir le site de Semuc Champey avec Willie. On commence par grimper dans la jungle, il y a un drôle d'oiseau qui fait le même bruit que lorsque que quelqu'un est en train d'écrire sur Facebook, et on voit deux singes !
Après une bonne montée, nous arrivons enfin au point de vue, et là, c'est magique ! Des bassins d'eau turquoise se succèdent sur un fond verdoyant.
Cela donne envie d'aller les voir de plus près, et de s'y baigner, car l'ascension donne chaud ! On redescend donc, et on se baigne.
Je perds de vue Willie, donc je profite seule le reste de la matinée.
Si paisible...
Il n'y a pas non plus de quoi y passer la journée, alors je rentre tranquillement récupérer mes affaires et je pars pour Coban.
A l'arrière du pick-up de retour 😂
Cette ville n'est pas du tout touristique. Je me retrouve dans une auberge de jeunesse vide, à l'exception d'une française. C'est mignon, on se croirait dans une maison guatemaltèque.
Je vais avec elle me prendre un petit goûter, puis on discute le reste de la soirée. Pour le repas du soir, je teste des hamburgers dont le steak est fourré au fromage 😂 l'abus.
21 mars
Je me prépare pour une nouvelle épopée. Tout le monde réserve des shuttles privés pour se rendre de Semuc Champey à Flores, à cause de la distance, mais je tente le coup en colectivos. J'en prend donc un premier, de Coban à Sayaxche.

Le trajet dure 5h à cause des nombreux arrêts. J'observe les descentes et montées des passagers, le joyeux bazar qu'ils se trimballent (un énorme sachet de salade 😂), et le paysage vert qui défile.
A Sayaxche, je prends une petite barque pour traverser un bras d'eau. Durée du trajet : 1 minute !
Puis encore un colectivo, dans lequel il est écrit "si tu es pressé, lève-toi tôt", ça donne le ton !
On croise aussi un Burger King décoré de Nahual, vous savez, les petits signes astrologiques mayas.
J'arrive en une heure à Flores, enfin plutôt à Santa Elena, la ville d'à côté. Je dois encore marcher et prendre un pont qui rejoint Flores : en effet, la ville est située sur un îlot au milieu du grand lac Peten. J'arrive au soleil tombant, l'eau est calme, les rues de Flores sont colorées.
Je réserve un guide pour le site maya de Tikal demain et me mets en quête d'un endroit pour dormir.
Un ami du gérant de l'agence touristique me propose de dormir chez lui gentiment, en voyant que je galerais à trouver une auberge dans mes budgets avec encore de la place, mais je refuse. C'est dommage, mais quand on est une fille seule, on doit se fier à son instinct, et je ne me vois pas dormir chez un inconnu a priori célibataire.
De toute façon, j'apprends qu'il y a Linden, que j'avais rencontré à Antigua, qui est sur la rive d'en face dans un hôtel. Je prends une loncha pour rejoindre la ville de la rive d'en face car je ne trouve vraiment rien à Flores même, ou trop cher. Je trouve un hôtel qui me fait un prix très intéressant même s'il est normalement complet : ils ont une chambre neuve qui n'est pas encore enregistrée dans le système, et qui n'a pas de verrou. Je saute sur l'occasion et me retrouve dans une chambre partagée mais où il n'y a que moi, j'ai donc la salle de bains pour moi toute seule.
Je rejoins Linden et on se rend compte qu'on est en fait dans le même hôtel ! Sauf que lui a payé le triple, pour une chambre privée... Oups !
On mange ensemble puis on se couche pas trop tard car l'excursion commence tôt demain.
22 mars
Le réveil pique car il faut que Linden et moi soyons à Flores à 4h30 du matin.

Là, une navette attend d'autres passagers avant de décoller pour Tikal, qui se situe à deux heures de route environ. On arrive donc sur le site avant l'ouverture officielle, ce qui nous laisse le loisir de prendre un petit déjeuner là bas en observant la nature. Il y a des canards étranges...
Pour ma part, j'ai mon stock de pain brioché, j'en engloutis un et en attendant le guide et les autres, flâne a l'entrée du parc. J'observe notamment cette grosse dinde aux couleurs de dingue, qui fait un bruit très étrange, elle glougloute.
Une fois que tout le monde a déjeuné, on commence la visite. Je sympathise avec Balou et son amie, deux françaises en vadrouille aussi au Guatemala.
Le guide nous montre un fruit qui ressemble à une grosse noix, dont l'intérieur est cotonneux. Il nous dit que les mayas se servaient de ce coton pour mettre sur les lits en pierre de leurs cités, pour que ce soit plus confortable.
On voit ensuite un coati sur le chemin, puis un autre sur la première pyramide. En fait, il y en a partout !! 😍
Les petites explications du guide en prime
On passe devant un immense ceiba, l'arbre sacré que j'avais pu voir au Chiapas. Linden à côté n'est pas bien grand !
Ce qui est bien à Tikal, c'est que l'on puisse grimper sur certaines pyramides. Prendre de la hauteur permet de mieux se rendre compte de la taille des édifices qui dépassent la cime des arbres !
On peut voir sur les photos le pantalon traditionnel que j'ai acheté à la fabrique du lac Atitlan.
On observe des fourmis qui découpent les feuilles, et d'autres, énormes, à l'abdomen doré.
Photo de l'équipe du jour en première photo !
Le parc est vraiment luxuriant, et je regrette qu'on n'y passa pas plus de temps !
Comme on revient assez tôt à Flores, vers 13h, je décide de partir aujourd'hui pour ma prochaine destination : le Rio Dulce.

J'ai commencé mon trip au Guatemala dans la zone violette, puis je suis partie tout au nord dans la zone verte, et là j'ai décidé de partir explorer la zone bleue
C'est l'heure des adieux pour Linden et moi, car lui se rend au Belize. 😢
Je trouve facilement un bus depuis la gare routière de Santa Elena. Dans le bus, je rencontre un italien, Gianluca, qui se rend aussi au Rio Dulce. En discutant avec lui, j'apprends qu'il a fait comme moi la transatlantique pour rejoindre l'Amérique depuis l'Europe ! C'est le premier bateau-stoppeur que je rencontre depuis les Caraïbes. Ne sachant pas encore où je dors ce soir, je choisis de réserver la même auberge de jeunesse que lui. Ils n'avaient plus qu'une place !
Gianluca est vegan, ce qui m'impressionne c'est qu'il arrive à tenir sa résolution alors qu'il voyage comme moi en Amérique Centrale, dans des pays où faire l'impasse sur la viande est très difficile (et a fortiori le lait et le fromage...).
Pour vous donner une idée de l'endroit où nous avons atteri, le Rio Dulce est une rivière qui fait se rejoindre la Mer des Caraïbes et l'immense lac Izabal. Il est quatre fois plus grand que le lac Atitlan qui me paraissait déjà immense ! C'est ici que Pote Marcel, le bateau d'Alain et Sylvie qui m'a amené au Mexique, prévoit de stationner pour la saison des cyclones en Atlantique.
Bref, on arrive de nuit à la ville qui se nomme comme la rivière, Rio Dulce donc. Il faut maintenant que l'auberge de jeunesse nous envoie une barque, pour que l'on puisse la rejoindre. On embarque donc avec Brandon, guatémaltèque, et un autre gars dont j'ai oublié le nom, qui travaillent à l'auberge. La loncha va récupérer un habitué un peu plus loin, et il nous demande si ça nous dérange qu'on fasse un détour en revenant à Rio Dulce pour qu'il puisse commander des burritos à emporter. On n'a pas mangé donc on accepte, et on se retrouve finalement tous attablés avec les deux travailleurs de l'auberge qui commandent aussi, dans un petit bouiboui qui nous sert des burritos végétariens excellents pour pas cher. J'adore comment les rencontres se font facilement en voyage et comment on peut se retrouver dans un endroit totalement imprévu ainsi !
23 mars
L'auberge de jeunesse est très bucolique, une bâtisse tout en bois sur pilotis donnant directement sur un bras calme du Rio.
J'adore ! Avec Gianluca, on décide de visiter le château de San Felipe sur la rive en face de l'auberge. En fait de château, c'est plutôt un petit fort, mais il semble attirer de nombreux visiteurs guatemaltèques.
Ensuite nous nous rendons au Museo del Pirata, un "musée" qui ressemble plutôt à un amas de bricoles made in China, c'est vraiment le bazar. L'hôtel qui abrite le musée nous a offert un verre d'apéro, donc on se console avec ça.
On retourne à Rio Dulce en prenant un petit colectivo et on retourne au boui boui de burritos.
On discute écologie et veganisme, Gianluca me dit qu'il mange quasiment que des frijoles et du riz en Amérique Centrale, du coup le burritos vegan ça lui change !
L'après midi on loue un kayak à l'auberge de jeunesse, j'en profite pour essayer de négocier une nuit supplémentaire. Il n'y avait officiellement plus de place à l'auberge pour moi ce soir, mais Brandon m'a trouvé un lit sans moustiquaire donc c'est parfait, je n'ai pas à déménager toutes mes affaires.
On se lance à pagayer sur le Rio. C'est paisible.
On file sur l'eau jusqu'au pont, on se baigne, petite bière à la main : c'est les vacances là ! Gianluca a un point de vue passionnant sur plein de choses et la discussion est super intéressante.
On rentre en début de soirée, l'eau devient lisse comme un miroir et reflète les nuages orangés.
Une belle journée ! On a eu de la chance car, à la nuit tombée, une pluie toute tropicale s'abat sur l'auberge.

24 mars
Je considère avoir fait le tour de tout ce que je voulais au Guatemala, je me prépare donc à traverser la frontière aujourd'hui. C'est Brandon qui prépare le petit déjeuner ce matin, hyper gentil il me rajoute plein de trucs que je n'avais pas commandé, des fruits, des tortillas... J'ai même trop à manger, alors j'emporte les tortillas pour plus tard. On s'est vraiment bien entendu et je lui laisse un des petits échantillons de parfum français que je me trimballe depuis Paris. Sans le savoir, je pars en lui laissant un autre souvenir : l'un de mes deux seuls t-shirts, que j'avais laissé à sécher sur une balustrade. 🤦
C'est encore une nouvelle épopée qui m'attend pour rejoindre le Honduras.

Il me faut déjà reprendre la loncha pour regagner la ville de Rio Dulce, où je me sépare d'avec Gianluca avec regret. Puis plusieurs Chicken Bus pour aller à Chiquimula, Litega et enfin la frontière de Los Floridos avec un bus spécifique.
Il faut savoir qu'à ce moment là, traverser le Honduras m'angoisse un peu. Le pays est entièrement classé "orange" sur la carte de diplomatie.gouv en terme de sécurité.

Le passage de la frontière est un jeu d'enfant comparé aux autres, en quelques minutes, après avoir mis mes empreintes digitales sur la machine, j'en ressors avec mon passeport tamponné !
Direction la ville la plus touristique du Honduras car abritant de jolies ruines, j'ai nommé Copán Ruinas.
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