
Graciosa
- Globe Tortue
- 13 nov. 2021
- 2 min de lecture
13 octobre
Notre première journée à Graciosa est tranquille, sur le bateau. On fait la lessive, on change un peu de place dans le mouillage, plus près de la côte, on fait le nettoyage des placards, on passe quelques appels, bref : plein de petites choses qui nécessitent d'être faites et qu'on ne prend jamais le temps de faire.
Francis nous apprend aussi à nous servir de l'Iridium, ce téléphone satellite qui sera notre seul moyen de communication pendant la traversée de l'océan Atlantique.
14 octobre
Nous partons pour visiter l'île de Graciosa.
Nous arrivons dans la petite ville de Caleta de Sebo, qui nous donne l'impression d'être arrivés dans un film de western. Les chemins entre les maisons sont en terre sèche, poussiéreuse, tranchant avec le blanc immaculé des murs. Les cactus poussent un peu partout mais c'est bien la seule touche de vert ici.
Arrivés à la location de vélo, un discours embrouillé nous fait comprendre que des routes sont fermées, et qu'ils n'assurent pas l'assistance en cas de problème au delà du village de Pedro Barba. Bon, on loue les vélos en se disant qu'on ira quand même jusqu'à la Playa de las Conchas, quelques kilomètres au delà du village de Pedro Barba. On longe donc la côte.

On se rend vite compte que le chemin n'est pas praticable à vélo : Mathieu et moi tentons quand même le coup, Francis retourne au village.
On arrive à franchir les pentes jusqu'à arriver à la ville de Pedro Barba, vélo sur le dos quand la pente est trop raide.

Un petit tour dans la ville, puis de là nous prenons le chemin pour aller à la plage.
Les chemins sableux sont particulièrement galères à vélo, mais le paysage est joli.
Les photos où je suis dessus sont de Mathieu
Mathieu finit par crever, comme on peut l'entendre à la fin de la vidéo, donc nous retournons jusqu'à la ville de Pedro Barba pour pouvoir obtenir "la asistencia", c'est à dire un fourgon qui vient nous livrer un autre vélo et repartir avec l'ancien. Radical ! On décide d'abandonner le chemin de sable et de faire demi tour. Nous continuons donc la route jusqu'à rejoindre Francis au village.
Avec la chaleur et l'effort du vélo dans le sable, j'ai pris une belle couleur rouge vif ! On prend des rafraîchissements au bar, puis on rentre tranquillement. La Montaña Amarilla, qui est juste à côté de la plage où nous sommes au mouillage, nous offre un beau cadre pour le retour.

On se baigne un peu, puis on remonte sur le bateau. Départ pour Lanzarote prévu le lendemain.
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