Fuerteventura

20 octobre

On se lance dans la traversée depuis Isla de Lobos jusqu'à Fuerteventura, et plus précisément Gran Tarajal. La Montaña Amarilla est toujours aussi belle, surtout avec le soleil au petit matin, vue de l'océan.

Le fil de mon collier porte bonheur casse, alors je le répare avec du fil de pêche que me prête Francis. C'est assez drôle car la marque du fil de pêche, c'est "Tortue"!

Avec ça, et les nœuds de pêcheurs que Francis me fait pour maintenir les attaches, je ne devrais plus avoir de problèmes. C'est du costaud !

On découvre finalement la ville de Gran Tarajal en début de soirée.

Comme on arrive assez tôt, vers 17h, on en profite pour faire quelques courses.

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21 octobre

Aujourd'hui nous nous rendons à Costa Calma en bus. La plage est jolie et très grande, en fait il s'agit de plusieurs plages les unes à côté des autres.

Il y a même des écureuils sur la plage qui viennent me manger dans la main !

Et des petits oiseaux comiques qui restent le bec grand ouvert sans bouger. Cherchent-ils à gober les mouches qui passent ?

Nous marchons jusqu'à la lagune de Jandia.

Beaucoup de véliplanchistes s'entraînent dans le petit bras de mer protégé par la langue de sable.

On continue notre route, un peu pressés par les horaires des bus.

On passe devant une étendue d'eau ponctuée de buissons assez jolie à voir.

Ça a été assez compliqué pour le retour, il n'y avait finalement pas de bus là où nous étions, nous avons dû prendre un taxi jusqu'à Costa Calma, puis de là on a pu reprendre un bus.

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22 octobre

Nous nous rendons au village historique de Betancuria, au centre de l'île. Pour ce faire, nous prenons un bus qui nous emmène jusqu'à Antigua, puis nous faisons du stop jusqu'à Betancuria. Un couple français en voyage de noces nous prend en stop assez rapidement, alors que nous nous posions la question de traverser les montagnes à pied pour rejoindre Betancuria. Nous arrivons donc dans cette petite localité, très mignonne il est vrai.

Betancuria est étiquetée comme un des 'plus beaux villages d'Espagne'.

L'église Nuestra Señora de la Concepción offre un joli cadre pour les photos.

Puis il se met à pleuvoir, nous nous abritons dans un magasin de touristes. En se baladant, on passe devant un musée d'archéologie. L'un des responsables du musée nous invite à entrer, en nous précisons que c'est gratuit. Étant donné qu'il pleut toujours un peut, on accepte de bonne grâce.

J'ai bien aimé ces trois petites sculptures, idoles anthropomorphes et sculpture en bois.

On marche ensuite jusqu'au Convento de San Buenaventura, sur le chemin je ramasse une figue de barbarie qui s'était décrochée de son cactus. Spoiler : ne faites pas ça, c'est une mauvaise idée. Je me suis mis des micro épines dans les doigts et sur les vêtements !

Le couvent est très joli même s'il n'en reste pas grand chose.

Je tombe sur un petit papillon vert et jaune, trop mignon, que je m'échine à photographier. C'est un peu flou mais il était vraiment super beau, vert à l'extérieur et jaune à l'intérieur.

Après le couvent, Francis décide de rentrer en stop, Mathieu et moi de faire la petite rando entre les montagnes pour retourner à Antigua. On passe devant un ancien moulin.

Puis on entreprend la petite montée vers Antigua.

Ça ne grimpe pas très haut mais la vue est quand même jolie, avec d'un côté vue sur Betancuria, et de l'autre vue sur Antigua. La ville est elle aussi assez mignonne, même si ça n'a rien à voir avec Betancuria.

On rentre en bus depuis Antigua.

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23 octobre

Nous sommes invités ce soir à partager le repas avec Olivier et Goundy car ils ont pêché une bonite, sorte de petit thon. A cette occasion nous rencontrons Éric et Isabelle, un autre couple de navigateurs français qui navigue depuis très longtemps. On s'est régalés !

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24 octobre

Départ à 5h pour la traversée de Gran Tarajal (Fuerteventura) jusqu'à Las Palmas de Gran Canaria, dans le but d'arriver avant la nuit. On part donc de nuit et le jour nous accompagne en se levant doucement.

Il y a 75 milles à faire donc il ne faut pas traîner, ce qui nous oblige malheureusement à maintenir le moteur en plus des voiles pour être à 6-7 nœuds de vitesse. La traversée se fait sans accroc, on ne pêche toujours pas de poissons mais on a toujours de l'espoir !

Terre en vue!

On arrive dans le port où d'énormes porte-containers viennent décharger leur marchandise.

On passe devant la marina où sont stationnés beaucoup de bateux qui font une course transatlantique spéciale appelée l'ARC. Comme on ne la fait pas, nous, on n'a pas le droit d'y entrer, c'est réservé pour les compétiteurs de l'ARC. On se met donc au mouillage à côté, avec un joli ciel pour nous accompagner. Juste à temps avant la nuit !