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Cap Vert

  • Photo du rédacteur: Globe Tortue
    Globe Tortue
  • 7 janv. 2022
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 8 janv. 2022

21 novembre

Nous arrivons finalement au Cap Vert, dans la ville de Palmeira située au nord de Sal. À notre arrivée, un petit bateau à moteur vient vers nous pour nous guider au mouillage.


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Nous prenons l'annexe pour descendre à terre, des enfants se battent pour nous aider à accoster. En effet, on apprend vite qu'ils ont l'habitude de surveiller les bateaux en échange d'un euro.



Nous allons directement au bureau de l'immigration. Les policiers ne sont pas pressés, on croirait voir un film au ralenti ! Après une petite arnaque à la douane où on nous fait payer des frais à la tête du client et sans rendre toute la monnaie, nous ressortons des bureaux pour flâner un peu dans la ville et manger un bout, bien content que cette partie administrative ait été si vite tout compte fait (quand Francis était venu il y a cinq ans, les démarches lui avait pris une journée entière.)


Nous remontons dans notre annexe et allons voir le bateau Keep Cool qui est arrivé entre temps. On croise aussi le bateau Arwen mais ses passagers ne sont pas à bord. On passe la soirée dimanche au village, c'est la fête. Apparemment c'est usuel de s'éclater en soirée le dimanche ici, tant mieux, on profite de la bonne ambiance. Le capitaine du Keep cool est là avec son équipage. Il nous indique une table un peu plus loin de personnes qui ont demandé après nous : c'est l'équipage d'Arwen! On rencontre donc Fred, Colette et Laura, ainsi que l'équipage d'un autre bateau, Éric Carine et Alain, belges comme Fred. Nous sympathisons bien avec tout ce monde.

22 novembre

Aujourd'hui nous visitons l'Oeil Bleu, une grotte au nord de l'île dans laquelle un trou laisse entrer le soleil. Nous partons avec le groupe de belges Éric, Alain et Carine. Je filme discrètement Palmeira à travers les vitres du taxi qui nous y emmène.



En arrivant sur place, on admire le paysage, même si Francis déplore les constructions pour les touristes qui ont fleuri depuis sa dernière visite.


L'Oeil Bleu en lui même se révèle assez décevant : on apprend que c'est plutôt en juillet qu'on peut observer le phénomène.


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On rentre ensuite à Palmeira. On rencontre d'autres skippers au bar en face du port, notamment Louisa qui est sur un cata qui s'appelle Bamboche. Elle nous fait part de son projet d'aller en Gambie, pour y remonter le fleuve, apparemment on peut voir des hippopotames, ça a l'air magique !

23 novembre

Influencés par Keep Cool et Arwen qui descendent au sud de l'île, nous décidons de passer nous aussi par Santa Maria, même s'il ne s'agit que d'une plage touristique. Je m'amuse à barrer pendant toute la traversée.


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Le mouillage roule beaucoup une fois arrivés. Nous descendons à terre, la plage est effectivement très jolie, eaux turquoise et sable blanc, et les surfers et kitesurfers s'en donnent à cœur joie.


Suite à une discussion avec Bamboche, Francis emballé nous propose de ne pas visiter le Cap-Vert et de faire un détour à la place pour visiter la Gambie, là où l'équipage de Bamboche prévoit d'aller. Ça me paraît complètement fou, et ça va décaler notre arrivée aux Antilles, mais j'accepte. Je pouvais également m'arrêter au Cap Vert sur le retour et tenter d'atteindre le Brésil qui a réouvert à Recife pour rattraper le retard. Nous mangeons avec Éric, Alain et Carine. En entrée on goûte un coquillage local, difficile à sortir de sa coquille mais délicieux !


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En plat je teste l'Esmeregal (Sériole), c'était super bon.

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24 novembre

Francis retourne à Palmeira en bus pour faire la clearance de sortie du Cap-Vert tandis que Mathieu et moi allons faire les courses. Laura et Colette nous rejoignent ensuite à la plage. Mathieu loue une planche de surf, suivi par Laura quelques heures plus tard. J'essaie le surf avec la planche de Laura, je n'arrive pas trop à prendre les vagues mais c'est rigolo. Le soir avec Mathieu on prend l'apéro avec l'équipage du Bamboche et Laura et Colette, entre "jeunes". Le bar est animé, il y a même un cracheur de feu qui vient faire son petit spectacle. Un Cap-Verdien nous dévisage et a l'air de prendre des notes sur un carnet pendant une heure, ça nous met un peu mal à l'aise mais on en rigole. En fait il nous dessinait !


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Nous rejoignons ensuite Francis et nous faisons un repas avec Arwen et l'équipage d'Éric, je prends du garupa, un poisson super bon.

25 novembre

On se rend compte qu'on s'est peut être emballés trop vite pour la Gambie : en effet, après vérification c'est un endroit à haut risque de paludisme, et je suis la seule à avoir des médicaments préventifs. En plus, je suis aussi la seule à avoir une assurance rapatriement. Finalement Francis et Mathieu réussissent à voir le médecin pour avoir une ordonnance et la pharmacie avait bien le médicament, donc nous ne changeons pas nos plans. On part le lendemain.

26 novembre

Rien à signaler pour ce début de traversée, si ce n'est que nous mettons les lignes et pêchons une bonite (petit thon)!


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Pendant mon quart, j'entends un bruit bizarre comme une bouteille d'eau qui tanguerait sur le pont. En fait, c'était un poisson volant qui s'était échoué sur le pont ! Je m'empresse de le remettre à l'eau, il est difficile à choper parce qu'il s'agite dans tous les sens, je me retrouve avec des écailles sur les mains et une odeur de poisson qui me donne un haut-le-cœur. Il y en aura un autre qui s'échouera un peu plus tard, celui je prendrais le temps de le photographier avant de le remettre à l'eau, et d'aller vite me laver les mains en apnée avant de sentir l'odeur.



27 novembre

On met la trinquette parce qu'il y a beaucoup de vent. Les vagues sont hautes et de travers par rapport au bateau, c'est franchement désagréable, mais tout le monde supporte en silence.

28 novembre


Comme hier, les vagues nous ballotent dans tous les sens.

Ça ne rend pas du tout en vidéo, mais ça donne une idée. C'est quand même beau et impressionnant.



Au moins le coucher de soleil a un certain charme, avec ces grosses vagues.




Un quart de nuit mouvementé cette nuit. On approche de la Gambie, beaucoup de bateaux polluent le canal 16 de la VHF qui est normalement réservé aux urgences.


J'ai dû reprendre deux fois la barre car le pilote automatique avait lâché lors d'un départ au lof. Un départ au lof, c'est lors d'un gros coup de vent, le bateau part sur le côté, la voile se met à claquer violemment et il faut réagir vite pour redresser le bateau. En plus il y a des bateaux de partout sur le trajet, il faut presque faire un parcours de slalom avant d'arriver.

Pour la fin de cette traversée, je suis bien crevée et ce quart m'a achevée !

Évidemment, toute cette fatigue s'est envolée face à l'excitation de l'approche de la côte. Nous sommes arrivés en Gambie le 29 novembre, au matin.

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