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Mexique partie 1 (Yucatan, Quintana Roo, Campeche)

  • Photo du rédacteur: Globe Tortue
    Globe Tortue
  • 19 févr. 2022
  • 14 min de lecture

4 février


On se rapproche tranquillement d'Isla Mujeres. Les eaux turquoises nous accueillent après ces jours de navigation dans le bleu foncé de la mer.

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Alain et Sylvie se reposent après que l'on ait mouillé l'ancre devant Isla Mujeres. Ça y est ! On y est ! Pour ma part, je trépigne d'impatience de descendre à terre.


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On la rejoint enfin, cette terre, en tout début d'après midi.


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On se rend à la capitainerie pour faire les formalités d'entrée au Mexique. Ils nous redirigent vers le bureau d'immigration, qui eux nous explique sinon doit d'abord passer par la case docteur pour le covid, puis douane, etc bref il y a quatre bureaux à faire en tout et le médecin n'est pas là cet après midi. Comme on est vendredi après midi, que les bureaux sont fermés le week-end, et que lundi c'est férié, elle nous demande de revenir... Mardi !

Je prends assez mal la nouvelle, j'ai envie de leur dire, "attendez, j'ai fait 4 mois en mer depuis l'Europe pour arriver ici, et vous me dites qu'il faut attendre plus longtemps qu'en Gambie pour pouvoir entrer dans votre pays là ??*. En plus on n'a même pas le droit de visiter Isla Mujeres en attendant, on est bloqués en quarantaine sur le bateau !

On gagne tout de même le droit de faire quelques courses. Des raquettes de cactus et des sortes de pissenlits sur les étagères attirent mon attention. On est bien au Mexique !


Je m'imprègne un peu de ce que l'on peut voir avant de reprendre l'annexe.

De toute façon, on n'a pas le choix, alors on rentre tous au bateau, un peu dépités.



6 février


Je profite du temps calme pour monter au mat observer le feu de mouillage, qui ne marche plus. J'adore grimper en haut du mat, ça donne toujours une super vue, comme si j'étais un drone.






7 février


Je refais le drone en alternance avec Alain, lui fait le travail d'électricien et moi je m'occupe de coller le nouveau feu en haut du mat. Je ronge un peu mon frein mais je sais que demain on pourra faire les papiers.





8 février


On se lève tôt pour être dès l'ouverture au premier bureau.

Je vous passe les détails, mais l'attente est interminable entre chaque bureau, ils posent plein de questions, et on attend le médecin des plombes. On voit le docteur, la représentante du ministère de l'agriculture, les douanes, l'immigration qui tamponne nos passeports... Il faut des photocopies donc je vais en ville les faire, on fait des allers retours entre les bureaux... Interminable.

Il est 17h et il nous reste la capitainerie à voir. Ils nous demandent de revenir demain pour terminer, hahaha... Je ris jaune.

Après m'être rapidement renseignée avant qu'ils ne ferment, j'obtiens confirmation que moi je peux désormais me déplacer, le dernier bureau à voir c'est surtout pour le bateau. Ma patience a trop été mise à l'épreuve, j'annonce donc à Alain et Sylvie que je les quitte le lendemain. Ils comprennent ma décision et acceptent de finir les formalités sans moi : merci, alléluia ! On a quand même fêté mon départ dignement, avec un peu de rhum de Guadeloupe que m'a donné Joël.





09 février


J'abandonne lâchement Alain et Sylvie en embarquant dans le premier ferry pour rejoindre Cancún.

La ville me surprend dès l'arrivée par ses couleurs et son Street art. Je rejoins le centre vile en flânant, jusqu'à la station de bus.


N'ayant pas spécialement envie de visiter cette ville plus longtemps, j'embarque directement dans un bus pour Tulum.

Je déguste mes premières quesadillas, au poulet et au fromage.

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J'arrive dans un hostel qui reflète parfaitement l'ambiance ici : la fiesta!

Je rencontre Alexia, une française super cool qui est dans la même chambre que moi, ainsi que Lewis et Maxime, puis Kilian et Alix.

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Le soir, je teste un burrito dans un petit restaurant avec Alexia.

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Avec ce petit groupe de français bien sympas, on fait la fête ce soir là !


Je loue un vélo pour pouvoir aller aux ruines de Tulum le lendemain.



10 février


Les pédales du vélo sous le pied, je roule sur la petite piste cyclable qui serpente à côté de la quatre voie. La zone archéologique de Tulum n'est pas loin, mais mon vélo a du dérailler cinq ou six fois donc j'arrive un peu en retard là-bas par rapport à l'ouverture. La file d'attente est impressionnante !

Les ruines mayas s'étendent sur un large plateau verdoyant, au dessus de la côte caraïbe aux eaux turquoises.


Malgré le nombre de visiteurs sur le site, je réussis à passer entre les groupes et à profiter des ruines sans trop de personnes autour. C'est tellement vertigineux, ces pierres blanches qui ont traversé le temps, derniers reflets d'une civilisation incroyable… À notre époque où l'on parle d'effondrement et d'auto-destruction de notre monde, les ruines semblent nous mettre en garde contre leur propre sort.



Les iguanes sont les derniers gardiens des secrets de la civilisation Maya. Qu'ont ils vu dans ces mêmes lieux, des siècles avant nous ? Une trace de main sanglante sur un temple laisse une trace de cruauté sur le mur.

Je déambule dans les ruines, lisant les panneaux explicatifs sur la vie dans ce sanctuaire, écoutant les oiseaux chanter... Parfois de manière très étrange.

Je me rends ensuite à un cenote, spécialité du Mexique : ce sont des bassins généralement prisonniers de la pierre, avec une eau particulièrement claire et bleue.




J'avoue être un peu déçue. Après m'être baignée, je reprends mon vélo et pars vers un autre cenote, le bien nommé Cenote Escondido ("cénote caché"). Cette fois c'était beaucoup plus sympa, les gens sont très relax ici, et l'eau est vraiment magnifique.



J'y reste un petit moment avant de reprendre la route, car en vélo il y a une trotte.


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Ma deuxième soirée à Tulum se finit aussi en fiesta, autant profiter de cette ambiance et après cinq mois de mer sans jeunes à bord ce n'est pas désagréable. (Je vous laisse admirer l'état de la table le lendemain, sur la quatrième photo...)





11 février


Je prends le bus pour me rendre à la lagune de Bacalar.

En sortant du bus, je rencontre Nina et Lucie, encore deux françaises, qui ont pris le même bus que moi. Je leur demande dans quel auberge elles sont, regarde sur Booking, mais c'est complet. Je les quitte et déambule dans Bacalar à la recherche d'un logement et tombe par hasard sur un camping... Avec Nina et Lucie devant ! Elles se sont trompées de chemin mais me présentent à Manon, une Belge qui est dans le camping et qui me dit que c'est sympa ici. Je leur demande s'ils leur reste une place, la réponse est oui, alors j'installe ma tente.


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Je rencontre (encore) des français, Chota et Jeremy, qui sont là depuis un moment.

Voilà les photos de Bacalar, sa lagune et sa ville.



Le camping a vue sur la lagune, c'est superbe.


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Je regarde le soleil s'y coucher puis je vais découvrir le petit boui boui de la rue d'à côté avec Jeremy. C'est là que je goûte ma première empanada, c'était vraiment un délice.


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En dessert, Jeremy prend une marquesita, sorte de gaufre large, plate, roulée et fourrée au Nutella et au fromage. Je n'avais plus faim donc je n'ai pas goûté mais ça avait l'air pas mal !

Je finis la soirée en compagnie de Nina, Lucie et Manon, auxquelles se rajoutent Val et Christina, Ada (une espagnole), Lorenzo, David et Gael. Nous sommes dans un bar avec un concert live de musique mexicaine, c'est top !




12 février


Je me lève à 5h45 pour pouvoir admirer le lever de soleil. La nuit est encore noire et j'aperçois pour la première fois la constellation de mon signe, Scorpion.



Le lever de soleil sur la lagune est magique.




Après cela, je prends le petit déjeuner inclus dans le prix du camping et goûte donc les molletas, du pain grillé avec des frijoles (haricots rouges) et du fromage. C'est délicieux ! Avec de la papaye et un peu de riz au lait, c'est un super petit déj.

Ensuite je vais a Los Rapidos avec Ada et une hongroise rencontrée au camping, Renata. L'entrée est un peu chère mais ça vaut le détour :



Ensuite je rentre au camping 'chiller' (me reposer), je discute pas mal avec Chota de l'humanité, son impact sur notre monde, la pluralité des hommes et nos ressemblances, l'espace et le temps...

C'est vraiment un personnage, cet homme avec sa plume et son carnet rempli de dessins, son amour des objets anciens et sa culpabilité de l'histoire de l'humanité. Je prends en photo ses objets posés sur la table, nature morte de sa personnalité atypique.

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Le soir je rencontre Tang, un artiste d'origine thaïlandaise qui vit aux États-Unis. On parle d'art et j'observe ses créations sur son insta, qui sont vraiment parlantes.

Le soir je retrouve les trois garçons d'hier, avec Nina et Lucie, et je rajoute à ce groupe Chloé et son copain qui viennent d'arriver à Bacalar. J'ai eu le contact de Chloé sur Facebook, elle cherchait quelqu'un pour compléter sa visite guidée de Chichen Itza le 15 février, cela permet de baisser le prix. J'ai accepté !

On est dans un autre bar mais on revoit le même groupe qu'hier soir, c'est sympa !



13 février


Je me réveille à 7h naturellement, et comme je sais que le soleil se lève à 7h20, je me lève. Il n'y a personne au ponton à part Tang, et pour cause : un énorme nuage masque le lever du soleil.


Désappointée, je commente l'absence de couleur avec Tang quand celui-ci me dit avoir vu des yeux de croco, là, dans l'eau à côté du ponton.

L'eau est soudain remuée violemment et la vase se soulève en gros nuages, mais pas de crocodile. On reste sur le ponton le cœur battant, les sens aux aguets, fixant l'endroit agité.

Et soudain, on le voit. Un corps puissant, allongé, écailleux, à demi caché sous le catamaran amarré au ponton. Un crocodile, pour de vrai : un crocodile de deux mètres.



Je monte sur le cata et me penche pour le voir, saisie de ce sentiment de sacré qui me touche quand je vois un animal sauvage en liberté. Je crois qu'on reste une bonne heure à l'observer, avant qu'il ne s'enfuie. Je n'ai pas vraiment compté les minutes. C'était si exceptionnel !




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Je termine ma visite de la lagune par un tour en ville.



L'après midi, je prends le bus pour Valladolid. Je passe ainsi de l'état du Quintana Roo à celui du Yucatan. Il y a toujours des vendeurs de cochonneries dans les bus et les colectivos, c'est impressionnant.


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Je dors chez Chi, un Airbnb sympa où je rencontre Samantha et son copain, deux russes en voyage à durée indéterminée. Ils partagent avec moi un peu de vodka et me conseillent sur les boui-boui du coin. Ils me donnent aussi deux autocollants qu'ils s'amusent à coller partout là où ils passent, avec leur Insta écrit dessus. Le copain de Samantha tient un Insta avec de belles photos mettant en scène des bouteilles d'alcool, j'adore ! C'est tellement russe !




14 février


Journée cenotes aujourd'hui : je loue un vélo et je pars vers le sud de la ville, en direction du Cenote X-keken. C'est mon premier cenote souterrain : c'est effectivement très joli, l'eau est bleue, limpide.



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Il y a un peu de touristes, pas trop a l'heure où j'arrive, mais on sent que dans l'après midi ça va bien se remplir.


Après une petite baignade et un jus de coco acheté à un vendeur sympathique, je continue les coups de pédales jusqu'à Tekom. A l'entrée du village, un petit autel attire mon attention.


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Puis je continue jusqu'au centre ville. Là bas, le village est déserté par les touristes, et j'attire un peu les regards.


Je mange un bout, puis je vais voir le cenote de Tekom qui se visite pour une bouchée de pain. Après une volée de marches, je me retrouve presque seule dans le cenote, qui est assez petit. Un habitant de Tekom est là aussi, on reste assis sans parler, à juste regarder le cenote. C'est paisible.



Je rentre ensuite à Valladolid pour visiter le centre ville avant de rendre le vélo.




Pour la première fois depuis le début de mon voyage, j'ai donné mon linge à une laverie. Je le récupère tout sec, tout propre et avec une délicieuse odeur, j'ai l'impression de recevoir un cadeau de Noël !!


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Je mange avec des gens rencontrés à l'auberge de jeunesse (dont une fille qui s'appelle Léa), c'était très bon.


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15 février


Je prends le colectivo avec Léa pour être à Chichen Itza à 7h50. Finalement j'arrive à 7h40, et j'attends le guide et les autres participants du groupe. A 7h50, le guide et Chloé et son copain sont arrivés. Les autres étant en retard, le guide nous donne nos tickets et nous suggère d'entrer dans le parc archéologique maintenant pour pouvoir en profiter avant qu'il n'y ait du monde. On se retrouve à être donc quasiment les premiers sur les lieux, et c'est vraiment magique.




La pyramide principale, le temple Kukulclan, est impressionnante de sa hauteur.

Le guide nous rejoint et nous explique que les rois de cette époque faisait venir les habitants dans la cité maya seulement de temps en temps, pour leur montrer la magie qui les confirmaient dans leur statut d'élu des dieux.

Par exemple, à chaque équinoxe, la lumière du soleil se reflétait exactement sur une partie des marches de l'escalier de la pyramide, formant le corps d'un serpent lumineux au fur et à mesure que le soleil se levait.

En se plaçant à une certaine distance précise de la pyramide et en frappant dans ses mains, l'écho renvoyé par l'acoustique de la pyramide fait le chant d'un oiseau vénéré par les mayas, le quetzal. C'est vraiment incroyable et difficile à croire tant qu'on ne l'a pas vu de ses yeux.

Pour rajouter une couche de mystère, la pyramide abrite deux autres pyramides imbriquées à l'intérieur, dont la dernière est encore à découvrir : elle n'a été décelée qu'aux rayons X et abriterait potentiellement le tombeau du roi.

Nous nous dirigeons ensuite vers le stade, lieux d'un jeu qui s'appelle la 'pelota' et qui se jouait avec des anneaux sur le côté du stade. Cela aurait d'ailleurs inspirée JK Rowling pour le Quidditch!



L'acoustique du stade est elle aussi incroyable : un chuchotis prononcé à un endroit sera entendu de l'autre côté du stade. Encore une autre occasion pour le roi de démontrer sa magie au peuple.

Les bas reliefs sur les côtés du stade montre les quatorze participants protégés par le serpent à plume.


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Ici, on voit un soldat sans tête avec des serpents jaillissant de son cou, dont l'un des serpents se ramifie en plante. Cette symbolique avait été interprétée par les conquistadors espagnols comme "le capitaine de l'équipe gagnante était décapité". Mais cela reste une interprétation, et il est plausible que les espagnols cherchaient à faire passer le peuple maya pour des barbares afin de justifier leur propre barbarie à leur égard. Le fait qu'une plante se ramifie de l'un des serpent suggère plutôt un honneur.

De même, l'une des rumeurs répandues par les espagnols dit que les maya jetaient leurs cadavres dans les cenotes. En fait, les archéologues pensent que le réseau d'eau de la ville était constitué par les cenotes. Le roi n'aurait sans doute pas voulu contaminer l'eau avec des cadavres pourrissant dans les cenotes. Il est plus probable que les ossements retrouvés au fond des cenotes y aient été déposés sous forme d'ossements et non de cadavres, en hommage aux gens importants de la ville. De nombreux bijoux étaient en revanche jetés dans les cenotes, impôt pour les dieux, pour implorer leur protection ou leur clémence.

Moi qui pensait le peuple maya comme des barbares cruels, j'ai du réviser ma copie !



Nous passons également devant l'observatoire avec sa tour d'astronomie encore visible.



Tous les bâtiments ont été rénovés avec les pierres d'origine qui étaient encore au pied des bâtiments. Malheureusement, les pierres manquantes ont été prises par les espagnols pour constituer leurs églises et ne peuvent donc être récupérées.


Je retourne à Valladolid pour prendre le bus pour Mérida. Dans la ville, je croise les autocollants des deux russes collés sur un panneau, ça me fait sourire.


Rouler avec les portes ouvertes, c'est normal pour les bus ici visiblement...



La ville est haute en couleurs et propre, très sympathique.



Je mange ce soir dans un petit restaurant typique de cuisine yucateque, et goûte la soupe chaya que l'on m'a recommandée, avec un jus chaya citron et un plat : un relleno negro. La soupe et les jus étaient super bons, j'ai moins aimé le relleno negro.





16 février


Deuxième jour à Mérida, je m'offre un petit déjeuner français, petite nostalgie du pays. Le pain au chocolat était délicieux !


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Puis je commence ma journée par une visite guidée gratuite du centre ville. Les bâtiments coloniaux espagnols sont vraiment beaux.



On passe devant le plus ancien édifice de la ville.



Le guide nous montre des bas reliefs Maya sur une église : les colons ont pris les pierres des temples mayas démantelées pour bâtir leurs églises. Ce vestige fait un peu froid dans le dos...


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L'influence française a aussi eu sa place à Mérida, avec notamment el Paseo Montejo, une avenue type "Champs Élysées".



Je retrouve par hasard un voyageur français que j'avais déjà vu à Bacalar, Roger, qui déjeune avec sa sœur. On discute un peu, et sa sœur me déconseille d'aller à Celestun l'après midi, comme je m'apprêtais à le faire, car il n'y aura quasiment pas de flamand roses (ils viennent le matin).

Je cherche donc un bus pour aller aux ruines de Mayapan, sans succès. Je me rends donc à Caucel, la banlieue de Mérida, avec l'espoir d'y voir des ruines signalées sur Maps.me. Finalement, il n'y a rien d'intéressant, je passe quand même à une tour à l'entrée d'un parc zoologique où l'on a un beau panorama de la ville.



Le soir, je rejoins Roger à un spectacle de jeu de pelote en habits traditionnels, c'est assez impressionnant mais on n'arrive malheureusement qu'à la fin du spectacle.



Après les avoir cherchées partout depuis Bacalar, je débusque enfin un vendeur de marquesitas, des crêpes épaisses dures fourrés au Nutella fromage. Et bien c'était délicieux !


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17 février


Je pars pour Campeche en colectivo, la ville principale de l'état éponyme, et quitte donc le Yucatan. Roger, sa sœur et son beau frère y vont en voiture. Je fais une première visite seule, je découvre une ville absolument adorable, haute en couleur, propre, regorgeant de jolis édifices.


Je me dirige vers la mer et goûte mes premiers chicharrones, des chips de peau de cochon grillé... Mais ça je ne l'apprendrais qu'après coup !!


Suivant les conseils d'un blog, je me perds dans une ancienne maison de maître, à l'accès un peu dérobé.



Je rejoins Roger en fin d'après midi et on prend l'apéro dans une rue très touristique mais très mignonne. Sa sœur et son beau frère nous rejoignent manger peu après. J'apprends qu'ils veulent aller à Kalakmul, un site maya difficile d'accès en bus. Je saute sur l'occasion et leur demande si je peux les accompagner : ils acceptent tout de suite ! Ils sont vraiment super gentils, je suis contente de passer la journée de demain avec eux.





18 février


Nous partons peu après 8h pour nous rendre à Kalakmul, une des plus grandes cités mayas de l'Amérique Centrale.

Ces ruines là se méritent : nous arrivons à l'entrée à 14h, après presque cinq heures de route et une petite pause.

On commence par marcher un peu dans la forêt, il n'y a personne à part nous. On aperçoit les premières ruines, cachées derrière une rangée d'arbres.



On se sent tels les explorateurs qui ont dû tomber sur ces bâtiments, c'est magique ! Pour couronner le tout, des singes hurleurs viennent nous rendre visite car c'est la fin de l'après midi, un moment propice pour les voir.

On monte en haut de la première pyramide : c'est fatigant, heureusement que les Mayas ne faisaient pas le trajet tous les jours ! Les marches sont hautes. Enfin, on arrive au sommet, et là, whaou : la jungle à perte de vue, comme un tapis moutonneux de brocolis.




Le soleil descend et une brume se lève au dessus de la forêt, on voit même un singe entre les branches sèches. C'est vraiment un paysage époustouflant, que peinent bien a rendre mes photos. En plus, je suis en bonne compagnie, et il y a très peu de touristes. Rétrospectivement, c'est une de mes plus belles journées au Mexique.




Avec Roger, on fait du stop pour aller prendre un bus pour Palenque à Xpujil. Sa sœur et son beau frère finissent leur périple séparément car ils retournent bientôt en France. Je demande aux gens qui sortent de Kalakmul et finalement on s'entasse à 6 dans une voiture 5 places, avec d'autres jeunes qui venaient de Hollande je crois, ambiance sympa garantie!

À la gare en attendant le bus, on mange les meilleurs tacos du Mexique, un régal. Le bus arrive avec une heure de retard à point que je doute d'avoir la bonne heure sur ma montre, et quand le bus arrive,... gros pet sur le pare brise, les gens entassés avec leurs bagages dedans, je trouve a peine une place pour m'asseoir au fond du bus entre une dame et une valise, mon sac a dos collé contre moi. Clairement pas le top confort pour dormir.


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Ce n'est pas les bus ADO quoi! C'est le bus local, et c'est aussi un prix plus local que les bus ADO.

C'est ainsi que je passe la frontière entre Campeche et le Chiapas.



 
 
 

4 commentaires


Ségolène Gaschignard
Ségolène Gaschignard
24 juil. 2022

la scène d'Eldorado, justement : https://www.youtube.com/watch?v=yGqH9-gJyA4

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Ségolène Gaschignard
Ségolène Gaschignard
24 juil. 2022
En réponse à

Tu m'avais déjà envoyé les photos d'Isla Mujeres mais revoir tout ça avec tes impressions et commentaires, j'ai le coeur rempli d'émotion de ce pays que j'aime tant ! Je me suis arrêtée A Chichen Itza mais je reviendrais ^^

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mugiwara.no.eli
mugiwara.no.eli
23 juil. 2022

Rolalah, j'avais tellement de réflexions au cours de ma lecture que je les ai oubliées au cours de ma lecture... Déjà merci pour toutes ces photos et tes descriptions, c'est incroyable, on a l'impression de voyager au Mexique avec toi ! Dans le désordre :

- c'est fou le nombre de français que tu croises !

- je ne me laisse jamais de cette eau bleu turquoise...

- j'aurais été tellement flippée par le crocodile je pense

- c'est marrant le jeu de la pelota, on la voit dans le film El dorado et je ne pensais pas que ça avait un vraie base historique !

- fromage-nutella ? J'ai du mal à faire le mélange dans ma tête...

-…

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marionf
marionf
23 juil. 2022
En réponse à

Coucou, déjà merci à toi d'avoir pris le temps de tout lire, je sais que c'est assez long (et ce n'est que la partie 1 du voyage au Mexique !), trop au taquet haha

J'étais tellement émerveillée par le crocodile que j'ai oublié d'avoir peur 😂

Vraiment à tester chez vous, un peu de fromage râpé dans une crêpe avec du Nutella, c'est trop bon 😋

Pour l'argent j'ai pris une carte Visa et une carte Mastercard, il y en a toujours une des deux avec laquelle je peux retirer avec pas trop de frais. Ensuite quand je passais les frontières en Amérique Centrale, il y a toujours des gens qui te changent ta monnaie (j'ai fait que des frontières…

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